Jeudi 9 Mai 2013
Nous sommes levés vers 8H00, et nous prenons le petit déjeuner à bord.
Gildas ne va pas mieux, il souffre au moindre mouvement. Je lui propose de retrouver Françoise en fourgon pour aller passer des radios mais il refuse.
Pali est ombrageux, son copain Gildas est souffrant et il conseille à Gildas d'aller voir un médecin.
Nous partons vers 9H00.
L'étape de ce soir est à Port Navalo.
Si nous entrons dans le golfe, nous serons coincés par la marée montante.
On se met d'accord pour faire une sortie du golfe pour tenter d'aller à Houat et si la mer est trop mauvaise nous rentrerons dans le golfe.
Au cas où Gildas souhaite abandonner, nous irons au Crouesty pour voir un médecin.
En sortant du golfe, le vent est fort mais PETRUS marche bien dans le mauvais temps.
La mer est verte émeraude et nous naviguons bord à bord avec de superbes bateaux de la plaisance classique. Au loin, on aperçoit FRANCE qui tire des bords devant Arzon.
Dans la cabine Gildas encaisse mal les chocs, Nous convainquons Gildas d'arrêter et nous rebroussons chemin vers le Crouesty.
Le moteur n'est pas complètement vertical et PETRUS n'est pas manœuvrable. Le chenal est étroit au Crouesty et le trafic est important, le vent pousse PETRUS, et il a trop de vitesse. La marche arrière ne permet pas d'arrêter PETRUS.
Le ponton a l'entrée du port est disponible, je vire immédiatement et Pierre Gilles saute sur le ponton pour retenir le bateau qui va trop vite.
C'était chaud, mais PETRUS est au ponton.
Françoise nous a rejoint avec les enfants et des vivres, et nous déjeunons ensemble.
Nous sommes au première loge pour visualiser le trafic du port du Crouesty.
C'est l'autoroute en ce week-end du 8 mai et de l'ascension.
Gildas nous quitte, il est pris en charge par mon fils Julien qui le ramène en voiture à Gavres.
Le moteur a été remis dans l'axe et PETRUS est de nouveau manœuvrable.
Nous sortons avec Françoise et les enfants pour faire une balade car ce soir nous dormons à Port Navalo.
C est la surprise en sortant du port, il y a un bon force 6.Nous hissons uniquement la grande voile.
On tire deux bords pour rejoindre rapidement Port Navalo et se mettre à l'abri.
Le capitaine du port nous indique une bouée bien placée pour la nuit. Au premier essai, il est impossible d'approcher lentement la bouée avec le vent et le courant. Au deuxième essai, je fais prendre un maximum de vitesse à PETRUS pour virer brutalement et venir mourir sur la bouée.
Jolie manœuvre.
L'amarrage de PETRUS est difficile dans ces conditions. on double les amarres pour la nuit car le temps devient vraiment mauvais.
Nous prenons une douche qui nous redonne un peu plus de dignité, qu'est ce que ça fait du bien !
Le pot d'accueil de l'équipage est très sympa, nous dégustons des huitres arrosées de vin blanc.
La flotte No 5 est complètement décimée, nous sommes très peu de bateaux arrivés à Port Navalo.
Nous sommes interviewés par une journaliste du Télégramme qui participe à la semaine du golfe sur un Sauvignon.
Nous trouvons un restaurant sur la corniche de Port Navalo avec un accueil très chaleureux.
Nous remontons à bord dans des conditions difficiles, le temps est vraiment mauvais et le vent siffle dans les haubans.